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Oyez, oyez,

MERCI !

Merci de venir au point de vente malgré les travaux au bourg. Merci de venir au point de vente malgré la chaleur parfois écrasante. Et surtout, merci de venir au point de vente malgré des étals quelque peu déserts !

C’est pourquoi il nous semble important de vous donner quelques explications. Soyez rassuré, on va se concentrer sur la baisse de production et zapper le réchauffement climatique et les travaux …

Vous êtes prêts ?

Le respect de la nature étant le cœur de notre projet, on souhaite aller encore plus loin en permettant une rotation des cultures toujours plus proche du model naturel.

Cela signifie un changement non négligeable de nos techniques. Car oui, elles étaient en adéquation mais pas totalement. Alors après plusieurs cycles de mise en place et d’observation, on tire des conclusions nous permettant d’évoluer, suivant ce que la Permaculture nous enseigne. Un peu comme dans un couple où, régulièrement, il est important de mettre les choses à plat pour pouvoir franchir les étapes !


Ici, une des étapes est l’enherbement. On a donc commencé à expérimenter une nouvelle technique d’entretien qui consiste à hacher l’herbe entre nos cultures plutôt que de la couper ou de l’arracher. Combinée au retrait des bâches, cette technique permet de produire en direct et sur place un paillage riche et approprié à la nature du sol. Génial, certes, mais nécessitant un passage quasi hebdomadaire (lors de la mise en place) et sur l’ensemble du jardin. Résultat : désherbage à temps plein (eh oui, la parcelle est grande), et du coup perte de temps sur les mises en culture.


Autre étape, on mélange encore plus les légumes, sans respecter les lignes, de manière à créer plus d’interactions entre les plantes et surtout dans le but de pouvoir produire encore plus nos propres semences. Jusqu’ici on cultivait nos légumes sous forme de rangs en associant les plantes de manière complémentaire et on devait attendre qu’une culture se termine pour tout éliminer sans pouvoir profiter de la montaison, et donc se priver d’un grand potentiel d’autoproduction de graines.


Et puis, comme on ne peut pas s’empêcher de parler du climat, il faut dire que c’est un point non négligeable : un printemps très chaud, puis très froid, humide mais pas trop, puis un début d’été très froid, puis extrêmement chaud et sec … Tout ça n’a pas vraiment favorisé la croissance de nos jolis semis.


Pour compléter les imprévus, on a sous-estimé les quantités de paillage à déposer autour des cultures. Soit encore plus d’enherbement mais surtout un dessèchement incontrôlable du sol.


En clair, on a très peu de légumes en ce moment, tout juste assez pour les quelques ultra motivés qui, malgré tout, viennent toujours de manière régulière et un peu de rab pour nous. On vous en est donc ultra reconnaissant.


Cette année ne va donc pas être facile et, cerise sur le gâteau, une invasion ingérable de doryphores a détruit tout espoir pour nous de manger de bonnes patates cet hiver…

La production de légumes étant une des principales ressources financières de l’asso, elle s’en retrouve donc directement impactée sans compter que le salariat d’Aurélien était déjà irrégulier.


Alors une fois de plus, MERCI de votre soutien actif, les courgettes arrivent tranquillement et leur copains les concombres aussi ! On espère un bel été indien pour récolter à n’en plus pouvoir !

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